L’hydrogène
L’hydrogène vert
ou ses dérivés, peuvent être qualifiés de bas carbone si l’électricité utilisée pour sa production émet peu de CO2 (nucléaire ou mix issu du réseau Français par exemple). Lorsque l’électricité est d’origine 100 % renouvelable, on peut alors qualifier l’hydrogène et ses produits dérivés de renouvelables, ou “RFNBO” pour “Renewable Fuel of Non Biological Origin”.
L’hydrogène vert est le résultat d’un procédé appelé électrolyse de l’eau, qui divise l’eau en hydrogène et en oxygène. L’énergie nécessaire peut provenir de deux sources, déterminées en fonction des besoins. Soit à partir d’électricité d’origine renouvelable sécurisée via des Power Purchase Agreement (PPA), soit à partir d’électricité bas carbone issue du réseau électrique français.
Sa fabrication et son utilisation ne dégagent aucune pollution, aucune particule fine, ni d’oxyde d’azote, ni bien sûr de CO2.
2 H2O → 2 H2 + O2
L’hydrogène gris
est lui produit à partir de gaz naturel via un procédé très émetteur de CO2 appelé vaporeformage (en anglais « SMR / Steam Methane Reforming»). L’hydrogène gris ainsi produit est utilisé pour produire de l’ammoniac (engrais), dans les raffineries (désulfuration) et comme matière première dans l’industrie chimique. Au total 900 000 tonnes d’hydrogène gris sont consommées en France chaque année.
La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau est un procédé centenaire et peu déployé massivement.
Trois technologies principales sont commercialisées, dont les puissances unitaires maximales varient de 4 à 20 MW selon les fournisseurs :
■ Alcalin Atmosphérique
■ Alcalin pressurisé
■ PEM(Proton Exchange Membrane)